mercredi 18 mai 2011

Abel à Cannes

Scoop pipole : Abel le baleineau, connu pour ses (trop) rares apparitions publiques, a été shooté à la sortie de son hôtel par quelques paparazzis avertis.

Les rumeurs les plus folles circulent déjà sur la mystérieuse femme en rouge derrière lui : maquilleuse? coach? garde du corps?

En tout état de cause, s'il s'agit de sa styliste, on lui conseille d'en changer.

mardi 17 mai 2011

"La Suisse ? C'est Plat."

Nous partîmes le doudou au fusil vers les contrées de Suisse alémanique, respirer le bon air des montagnes du haut de notre palace 5 étoiles. Or, j'aurais dû me rappeler que quand tu crois que la vie ne peut pas être plus merdique, une grosse bouse de vache tombe du ciel sur tes sandalettes.

Or donc disais-je, nous embarquâmes mercredi après-midi pour un périple de 5h10 qui nous amena au cœur de Zürich, ville au potentiel touristique peu connu et que nous avons dû légèrement surévaluer. La baleine-mère assistant à une General Assembly pince-fesses/petit-fours, c'est Papa baleine qui avait la charge de faire découvrir le "Zürich insolite" à un baleineau déjà sous le charme et plein d'entrain.

Revenons-y à l'"en-train". 5h10 avec un baleineau en pleine curiosité motrice. "Ah tiens, je peux attraper et réduire en confettis le magazine tout pourri de ma génitrice, ben j'ai qu'à faire ça alors. Ah tiens, je pourrais me cambrer en arrière, ce serait rigolo aussi. Ah tiens, je pourrais hurler à la lune alors qu'il y a pas de lune". En fait, TOUT ce qu'il est possible au baleineau de faire, il le FAIT.

Nous posâmes donc, exténués et tout rougeauds, nos valoches remplies de lait en poudre, petits-pots et bodies (et un peu aussi d'escarpins et de chaussettes trouées ou non) dans une chambre pas dégueu, au 34ème étage d'un hôtel pas dégueu non plus. Le futur s'ouvrait à nous plein de promesses de fondues, de promenades dans le parc tout proche et de siestes réparatrices.

Las! C'était sans compter sur la météo farceuse de nos amis les suisses. Au beau soleil du jeudi matin succéda une averse inopinée qui trempa copieusement mes deux compagnons de vie. Quand je les ai vus rentrer, mes deux échoués du Radeau de la Méduse, j'ai joué mon rôle d'infirmière. Rôle qui ne m'a plus quittée pendant trois jours, vu que le baleineau a réagi de la manière la plus prévisible qui soit : rhume carabiné et fièvre de cheval. Normal.

La suite, vous la connaissez (ou pas, bande de chanceux) : nuits toutes pourrites, à alterner "Frère Jacques", "A la claire fontaine" et doses de Doliprane. Réunion difficile à suivre par la baleine-mère qui avait pourtant calé des allumettes pour garder les yeux ouverts. Retour en France avec 4h30 de train (oui c'était plus rapide, oui. Mais on l'a pas vraiment senti, que c'était plus rapide) et deux métros pour finir. Et enfin : NOTRE LIT.

Depuis, le baleineau s'est remis de son rhume en nous le refilant. Snif.